Tu me tues
Je fais des rêves avec le moindre de tes sourires
J'attends l'irréel car dans la vie rien ne sert de courir
J'ai pris l'habitude de t'attendre au fil du temps
Sans jamais supporter l'habitude de ne pas t'avoir
Bien longtemps que je traine le fardeau de te désirer tant
J'ai trop souvent voulu frôler le fil du rasoir
A m'en taillader la peau, mes veines dégoulinent de toi
Si mon palpitant a la fièvre c'est que son amour te laisse froid
Quand tes prunelles croisent mon visu germe un rictus
Bercé de cet espoir ridicule qui nous hante tous
Au départ on cri fort et puis finalement on s'habitue
Les cris se sont tu, et tu, de ton silence, me tues
Je me drogue aux rêves pour planer dans la réalité
Depuis que t'aimer m'a cloué au sol à perpétuité
L'écris soulage mon âme perdue de manière ponctuelle
Mais restent les douleurs, restent les séquelles
Tristesse qui dans ses yeux se dispersent
Tristesse qui dans ses yeux me transperce