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La plume acerbe d'un légume désabusé

23 janvier 2008

Comme des mouches

Ohlala, que de morts en série en ce moment. Toutes les semaines on en annonce deux ou trois. 2008 s'annonce dur il semblerait. Une fille de ma classe vient me dire tout à l'heure que c'est triste parce que Heath Ledger est mort. S'ensuit ensuite un petit listing de ses films de la part de cette amie un peu du genre. "Il a joué dans les frères grimm aussi !" Bon. Outre le fait que j'ai sûrement pas vu un seul de ses films et qu'il a également sûrement fait pas mal de navets mais qu'on ne retiendra que ses "bons" rôles, il y'a quelque chose que je trouve pitoyable, révoltant ou bien juste consternant. Ca me ferait presque marrer en fait, cette propension qu'ont les masses à être toucher par des personnes dont elles se souvenaient peut-être à peine le prénom. Et d'un coup elles sont mises sur pied d'estale, présentées comme des références absolues, avant d'être très bientôt aussi vite oubliées. L'exemple qui m'a le plus frappé dernièrement est celui de Carlos. Il y'a encore deux semaines je suis persuadé que nombre de personnes que j'ai entendu geindre à l'annonce de sa mort que c'était un grand de la chanson et de l'humour français qui était mort, m'auraient répondu à l'évocation de son nom que c'était juste un gros un peu has-been avec des chansons tout juste amusantes mais surtout très ringardes. Le gros en chemise hawaïenne, c'est l'image que j'en avais. Et d'un coup c'est devenu un grand chanteur, le mec qui est toujours souriant et qu'on aime pour ça. Qui rejoindra son grand ami Eddy (si si le mec de 90ans qui se faisait des minettes de 19 parce qu'il avait plein de fric... c'est bon vous le remettez?) et tant d'autres aussi. Bref, c'est amusant comme les gens sont forts pour oublier les personnes. Puis d'un coup on s'en souvient et on les met sur pied d'estale comme si on n'avait jamais cessé de penser à eux. Il faudrait donc mourir pour que les gens se souviennent qu'on existe ? En tout cas je suis certain que si l'on faisait des statistiques il y'a eu un pic incroyable sur tous les services de téléchargement des albums de Carlos dont on connaissait avant tout ça deux ou trois morceaux et on s'en portait pas plus mal. Mais bon ça doit être un peu une manière de faire son deuil pour ceux qui d'un coup se sentent concerné par la mort de personnes qu'ils ne connaissent pas réellement. En fait, on dirait que les gens ont besoin de se rassurer, de se pardonner à eux même ou à une entité supérieure d'avoir complètement oublié la personne. Je sais pas on dirait vraiment que c'est une manière de se racheter. Loin de moi l'idée de cracher sur les corps encore chauds de ces personnes, une mort est ce qu'elle est, elle est triste même si personnellement celles-ci ne me touchent pas le moins du monde. C'est juste cette grande hypocrisie qui me fout de l'urticaire. C'est vraiment n'importe quoi. Etre médisant et tourner sa veste n'efface rien. Bref. Je comprends mieux la façon d'agir de tant de personnes qui ont croisé mon chemin et m'ont mis des béquilles dans les cuisses en riant. Ils savent qu'une larme plus tard rachettera tout. J'espère aller en enfer pour ne pas avoir à les recroiser. Je préfère ne rien regretter pourtant il y'a eu des choses dont je devrais rêver de me faire pardonner. Pardonner n'est qu'une éresie. J'en parlais l'autre jour d'ailleurs. Pardonner c'est savoir que l'autre n'a rien compris, mais ne pas lui tenir rigueur de son ignorance, de sa bêtise. Les gens sont egocentriques même dans le pardon : "excuse-moi" dit-on. Mais tout ça put l'ordre, l'obligation. Cherche-t-on à se faire pardonner ou à se pardonner soi même... je ne sais pas.
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10 décembre 2007

On oubli tout

Je voudrais être amnésique. C'est vrai que ça doit faire chier dans un sens, parce qu'être amnésique c'est se retrouver sans passé, sans repère... un peu comme être un bébé adulte. C'est sûr que ça doit pas rigoler tous les jours pour ceux qui le sont vraiment. Mais je voudrais être amnésique. On doit sûrement se sentir perdu et un peu nul... mais bon je me sens déjà perdu et très nul. En plus je sais pourquoi je me sens nul, et ça c'est chiant. Mais c'est vrai que souvent on a envie de tout oublier. D'ailleurs quand quelqu'un vous fait mal il croit souvent bon de demander : "On oubli tout ?". Comme si c'était si simple. Je voudrais être amnésique. Un peu comme dans ce film nul que j'ai vu y'a un mois qui parlait d'une machine qui efface la mémoire mais se trouvait incapable d'effacer le plus mauvais souvenir. Le mal persiste. C'est marrant comme le cerveau est fait. Se dire que certaines personnes arrivent à oublier que des bouts. Se dire que je pourrais oublier tout mes proches et me souvenir de Shöenberg, Magritte, la racine carré de 25, les fonctions affines, le pop-art, les paroles de triptik, le goût du citron. Les gens sont tous amnésiques. Vous adorent et vous oublient aussi vite qu’ils choppent et guérissent d’un rhume. Moi je choppe que des maladies incurables. Ca dure longtemps, peut-être qu’on trouvera jamais le remède, et pendant ce temps ça me ronge de l’intérieur. C’est douloureux comme l’enfer. Je suis malade, j’ai choppé la tristesse un jour et depuis je tousse la vie. C’est pourri et ça fait chier. Je sais même pas quoi dire de plus, ça résume tout, et pourtant ça soulage à peine de le dire. Des fois on se dit que crier sa rage ça fait du bien mais en fait ça soulage quand on cri, puis le son résonne, fait écho dans la tête, et déprime tout autant. C’est nul. Et qu’ils se taisent les donneurs de leçons, les biens pensants, les gros cons. S’imaginent qu’on se laisse pourrir mais on choisit pas tout le temps. Des fois c’est pas possible, ça peut pas se faire, ça fait mal. Et merde…
16 octobre 2007

Tant pi

J’ai rien à faire ce soir alors je vais écrire un peu. Oh pas que je sois submergé de travail mais j’ai surtout la fâcheuse tendance à me laisser noyé par le moindre petit taff. Du coup j’ai l’impression de ne pas arrêter alors qu’en réalité je repousse juste l’échéance le plus possible (ce qui pousse ma déchéance au plus possible).

Je voudrais écrire plein de trucs comme les grands écrivains. Je suis trop fainéant pour ça. Tant pi. (J’adore ce mot… « fainéant » c’est cool)

Les problèmes des autres m'indiffèrent à un point assez impressionnant. De toute manière eux se contrefoutent pas mal du reste également.

Finalement c’est logique que Sarkozy soit passé à cette élection pourrie. Les gens voient tellement que pour leur gueule que ça a tout d’une logique finalement implacable. A se demander comment ça aurait put en être autrement. Tant pi. (mon prof de radio serait fier de moi j’écris des phrases de 3 mots c’est de l’écrire radiophonique comme il l’aime)

Bof… bientôt 2 ans ça fait quand même longtemps on s’en rend pas compte ça va vite. Ca va vite les aiguilles d’une montre. Deux années c’est 730 jours ; 17520 heures ; 1051200 minutes ; 63072000 secondes et pas mal d’atomes désintégrés dans les horloges atomiques. Deux années c’est 1460 tours de cadrans pour une aiguille, moitié moins pour

la Terre.

Dans

deux mois j’aurais 20 ans. J’en vois plein que ça fait chier de se voir vieillir. Je m’en fous mais ça me fait chier de me voir vieillir seul. Je perds tellement de temps. J’irais un jour à la poursuite du temps perdu mais il sera trop tard pour tout rattraper. Tant pi. (Je passe un peu du coq à l’âne quand j’écris mais c’est à force de rien noter je laisse déborder la marmite.)

Je claque trop de thunes en ce moment c’est pas bien. J’ai eu ma bourse c’est bien. Je la claque en musique c’est mal. J’ai acheté des places de concert c’est cool, et un album aussi. Je suis content c’est bien. Mais bon je ne suis pas assez riche pour me permettre ce genre de conneries toute l’année. Ca va pour le moment. Mais je dois calmer. Ouais, je suis un pauvre dans une école de riche. J’aurais préféré l’inverse quand même. Tant pi. (Tiens je viens de recevoir un mail, pourquoi tous mes potes veulent me vendre du viagra)

Bon aller ! J’ai un livre à lire pour la fac. Enfin, en réalité j’en ai plein mais j’en ai acheté qu’un pour le moment. Demain est un autre jour. Mais il ressemblera peut-être à aujourd’hui quand même. Tant pi.

17 août 2007

Une case en moins

Il est à peine 20h et je suis déjà complètement ivre. Je sais que je vais passer mon temps à appuyer sur la touche supprimer pour corriger les erreurs que je vais faire en tapant. Je suis un peu ivre, enfin plus que d'habitude. Tous les soirs de cette semaine j'ai été ivre. Et la semaine dernière aussi j'ai été ivre la plupart des soirs.... J'aurais jamais pensé prendre goût à l'alcool mais ces temps-ci c'est mon seul exutoire. Face à la solitude, face au manque, face à l'ennui... je m'alcoolise un peu, beaucoup. Ca fait maintenant... 5 jours que j'ai des migraines pendant la journée. Peut-être dû à ce que je bois le soir, mais je suis loin d'être sûr. C'est ça, ou bien le reste qui me fatigue. Je suis creuvé. Ce serait cool de pouvoir m'endormir cette nuit, quite à plus me réveiller. Heureusement que je bois sinon ce serait insomnies sur insomnies. Déjà hier j'ai passé des heures à tourner dans mon lit alors que les soirs où je picole un peu ça me fatigue et je m'endors mieux. Et là je suis mal. Du moins pas spécialement bien. La solitude ça s'installe sournoisement. Je me disais que j'avais des amis. Sur lesquels je pouvais compter. En réalité, personne n'est là maintenant que ça va mal. Les gens sont toujours pareil. S'intéressent à moi quand je suis gentil, serviable... que je sers d'épaule attentive. Ca a toujours été comme ça aussi loin que je me souvienne. J'ai toujours servi d'épaule aux autres sans avoir grand chose en retour. Boire ça permet de pleurer. On se fout pas mal que ça coule, l'alcool excuse tout de toute manière. Alors je me permet de pleurer comme une fillette. Parait que les hommes ne pleurent pas, mais sous boisson je crois qu'on a le droit. C'est tellement inconcevable de trouver des gens bien dans ce monde ? Moi on me prend toujours pour un idiot. On me laisse pourrir dans un coin jusqu'à ce qu'on ait besoin de moi. J'essais de tuer tous mes neurones... peut-être que ce soir j'aurais le courage avec la vodka de m'arrêter ici. De plus courir sur ce chemin accidenté qu'est la vie. J'aurais peut-être le courage de tout stopper, de me laisser reposer en paix. Je verrais, peut-être. Avec l'alcool ça peut aider. C'est pas si mal sûrement. Je crois plus en rien.
13 juin 2007

Tais-toi qu'on s'entende

Même si mes illusions font barrage à des torrents de goûtes salées
Je sais que j’ai tors pourtant dans les rêves je me laisse aller
Je suis comme un arbre sans sève, mes feuilles tombent toutes desséchées
Si ce monde était un grand bordel, une poubelle je ne serais même pas un de ses déchets
Juste un poisson mort dans la mer que personne n’aura voulu pêcher
Mon âme fane car aucune femme ne veut respirer le parfum de ma sincérité
C’est dans l’infâme que se complaisent les anges du paradis, triste vérité
Les dés sont pipés et ici l’important n’est jamais de participer
On pense toujours approcher du but alors on se dit qu’il serait bête de partir si près
Je fais un cache-cache avec le bonheur j’aime me cacher dans ton dos
Parce que de face la vie me prend à la gorge comme le souffre chaud
Quand je vois tes yeux qui se trempent par la faute d’un autre je craque littéralement
J’avoue je t’ai dans le cœur c’est idiot mais ça m’anime viscéralement
Je comble des feuilles blanches d’encre à la recherche de la formule parfaite
Qui saurait faire battre plus fort ton cœur, se graver dans ta tête
J’ignore les appels de la raison me laisse pourrir de mes rêvasseries
J’occulte le réel me complait dans cet Eden en autarcie
Nourri de mes propres espoirs je ferme les yeux sur tes lèvres qui disent « non »
Continu de croire que dans tes yeux brillera un jour mon nom
Le plus absurde dans cette attitude est l’absence totale de lassitude
Mon cœur titube et je continus de sprinter, tout coup dur s’élude
Je suis buté presque enfant gâté pas envie de gâcher et de tout rater
Juste hébété car en fait je ne fait que masquer  la douleur de la réalité
C’est presque pire de le savoir je broie du noir et m’y enfonce encore
Comme un mal inexorable je poursuis cette souffrance qui m’attaque au corps
Alors que faire dans cet océan d’illusions s’y baigner m’apaise tant
Trop souvent peur de m‘y noyer ou bien d’y perdre juste mon temps
Je veux me détacher de cette gangrène qui fait si mal quand elle s’acharne
Juste perdre cette habitude de chaque seconde retomber sous ton charme

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11 juin 2007

Foutez-moi l'après

C'est quand tu dis que tu veux parler à personne que les gens rappliquent.
On se fait tant d'amis dans la douleur ai-je l'air si pathétique ?
Ils friment comme des cons quand leur train-train est jouissif
Jouent les positifs et se mettent à chialler à la premier giffle
Te crachent leur bonheur au visage à la moindre occasion
Se disent amis mais au fond restent sourds à tes cris de crispation
T'ignorent des mois puis du jour au lendemain ressentent la privation
Tant de bons sentiments étouffés bien souvent par la soit disante passion
L'amitié s'éfiloche c'est pas de bol car quand sonne l'épilogue
Souvent seule la moitier s'en sort et l'autre se perd en monologues
Prise de cachets pour dormir, pour sourire, pour vivre
Prise d'alcool pour oublier, pour rigoler, pour tout sauf être ivre

27 mai 2007

Tu me tues

Je fais des rêves avec le moindre de tes sourires

J'attends l'irréel car dans la vie rien ne sert de courir

J'ai pris l'habitude de t'attendre au fil du temps

Sans jamais supporter l'habitude de ne pas t'avoir

Bien longtemps que je traine le fardeau de te désirer tant

J'ai trop souvent voulu frôler le fil du rasoir

A m'en taillader la peau, mes veines dégoulinent de toi

Si mon palpitant a la fièvre c'est que son amour te laisse froid

Quand tes prunelles croisent mon visu germe un rictus

Bercé de cet espoir ridicule qui nous hante tous

Au départ on cri fort et puis finalement on s'habitue

Les cris se sont tu, et tu, de ton silence, me tues

Je me drogue aux rêves pour planer dans la réalité

Depuis que t'aimer m'a cloué au sol à perpétuité

L'écris soulage mon âme perdue de manière ponctuelle

Mais restent les douleurs, restent les séquelles

Tristesse qui dans ses yeux se dispersent

Tristesse qui dans ses yeux me transperce

28 avril 2007

3h-4h : Un homme meilleur

Il est très tard, 3h du mat', et j'ai pas encore envie de dormir. Demain je me lève à 9h ça sera peut-être dur, peut-être pas.

J'ai réfléchi à la question de savoir pourquoi j'avais ce besoin irrépressible d'écrire. Finalement, j'en suis venu à la conclusion évidente que j'ai simplement le besoin d'écrire pour avoir l'impression d'exister. On essaie à mon avis tous de se poser dans l'histoire. Chacun à notre échelle on veut laisser traces de nous. Sûrement la raison pour laquelle on fait des gosses. Ou bien raison pour laquelle tous les enfants veulent devenir pompier : sauver des gens permet de se câler dans l'histoire, de s'imposer comme être d'importance.

Alors j'écris pour me câler dans ma petite histoire à moi, j'ai pour principale activité de penser, alors je fais mon possible pour que cela ne soit pas vain.

Je parlais à une copine tout à l'heure et je faisais les réponses avant même les questions, ça m'ennuie. J'avais deviné qu'elle voulait sortir avec un mec avant même qu'elle ne fasse réellement référence à lui. J'aime pas quand c'est facile de deviner. Je plains les psys, ils doivent se sentir mal de comprendre l'esprit des gens. Moi chaque fois que ça m'arrive, je me dis que c'est presque inutile de discuter, si c'est pour obtenir les réponses sans raisons.

Cette année scolaire se devait d'être mieux que celle de l'an dernier. L'an dernier était vraiment la pire possible. Si redoubler la terminale m'a été bénéfique en terme de travail, ça a été sur le plan du moral une année des plus merdique... euh chaotique. Toutefois je m'étais promis que cette année serait meilleure. Changement de lieux, changement de personnes, changement d'ambiance, etc... Finalement tout cela s'est terminé en grande partie en changement d'ennuies. Bien sûr le fait que je sois dans une école privée catho pleine d'enfants de riches écervelés n'est pas totalement sans rapport avec la petite insatisfaction ressentie. Cependant, je m'étais bien mis d'accord en début d'année sur le fait que je n'étais "pas là pour me faire des potes". Et en effet, des potes, je m'en suis pas fait des masses. Je me suis fait quelques amies mais peu d'amis. Le peu de mecs traînant avec moi étant finalement assez peu intéressants (et ils n'ont même pas de seins, ça leur fait ça de moins). Malgré tout je me sens quand même assez bien bizarrement dans cette fac. L'avantage à la faculté c'est que personne ne vous calcule, on se sent penard, c'est ce que je voulais. Mais bon, il manque encore ce truc, je ne sais pas vraiment. J'ai eu tendance à me prendre la tête avec des gens qui comptaient pour moi et pour qui je pensais compter. Ca n'a pas été vraiment comme il l'aurait fallu. J'aurais bien aimé que cela se passe mieux, que mon humeur soit meilleure parce que je suis un vrai chieur au fond, et je le sais. Mais les situations de la vie m'énervent, quand ça fonctionne pas correctement je veux tout foutre en l'air. Quand je vois un mur bancal j'ai plutôt envie de taper dessus pour le briser plutôt que de le redresser.

Je n'ai jamais été doué pour m'excuser. Je devrais apprendre à dire que je suis désolé de m'être emporté, d'avoir joué au con. Au final je ne m'excuse pas et bien souvent je continue de jouer au con. Je suis peut-être juste un con. J'ai pourtant tout fait pour ne pas en devenir un, enfin, j'aimerais ne jamais en être un. Toujours est-il que bien souvent ces derniers temps j'ai joué au con, je dois bien me l'avouer. J'ai souvent réfléchi à pourquoi j'étais devenu comme ça, souvent aigri que je suis. C'est pas top quand même d'être aigri. Je me sens mal de me sentir mal. Bien souvent j'ai des tas de remors envers moi même de ne pas être comme il faudrait. Je devrais être plus positiviste et sourire un peu. Je me suis souvent senti floué... jusqu'à en créer une sorte de paranoïa. C'est la seule triste excuse que je me suis trouvé pour justifier mes sautes d'humeur. Je devrais me calmer un peu, l'été me reposera peut-être assez les nerfs pour redevenir un mec zen et sympa. Enfin je suis quand même gentil je pense en général.

Demain je serais mieux qu'hier. Il faudrait qu'on s'aime autant que demain pour s'aimer assez.

17 avril 2007

A vote santé

Les vacances commencent. J’ai toujours un peu de remord à laisser ce blog sans vie alors que j’ai plein de choses à dire. Pas que j’estime que ce soit assez important pour être lu, mais que j’ai une fâcheuse tendance à avoir une mémoire pré-Alzheimerienne qui fait que j’oubli tout ce qui me passe par la tête. Au moins une fois les mots posés je me dis que ça aura moins de chance de disparaître. Je suis toujours déçu de laisser s’en aller les idées.
Dans une semaine on va aller voter et ça fait vraiment peur. Les candidats font peur mais certains plus que d’autres. Le petit excité de la droite est bientôt plus extrémiste que l’extrême… je me demande où on va. Est-ce qu’on va bientôt goutter au joies d’un état policier ?
Elle est belle la France, qui s’autoproclame sans cesse avec fierté patrie des droits de l’Homme. Alors que dire quand la personne qui est censé avoir le plus de chance d’être président de cette même France nous parle d’eugénisme, de discrimination positive puis d’immigration choisie (choisie ou élitiste ?). Police partout, justice nulle part ?
Parce qu’il est facile de regarder les autres et de leur jeter la pierre dès qu’on en a l’occasion. Syndrome très français que le sentiment de faire mieux que n’importe qui, le « cocorico » passant par là. Alors on dit que Silvio Berlusconi était un pseudo-dictateur, toujours au contrôle des media. Tout comme on peut le voir en ce moment pour Vladimir Poutine quand les media russes omettent de parler des manifestations contre le gouvernement mais n’oublient pas les manifestations pro-Poutine. La France a l’impression d’être modèle en la matière encore une fois. Alors qu’on sait bien que la principale instance au contrôle des media, c'est-à-dire le C.S.A, voit ses dirigeants installés par la majorité gouvernementale. Placer un agent de régulation plutôt qu’un agent de contrôle, ça rassure grandement, ça met un peu de poudre aux yeux quant aux intentions. Mais le fait est que l’herbe de la liberté médiatique n’est peut-être pas moins verte ailleurs que chez nous.
Toutes ces belles démocraties de notre bonne vieille Europe, berceau de la liberté et de l’égalité n’ont de démocratie que le nom, que le style, que la forme mais pas le fond. Comment voir autre chose que dans ces systèmes ambigus une simple forme de monocratie. Tous ces gouvernements auxquels on s’attaque, les regardant d’un œil inquiet font bien là l’exercice d’un pouvoir monocentré. Et qu’est-ce que l’adepte du kärcher (marque déposée, il doit avoir des parts dans l’entreprise pour lui en avoir fait une telle pub) nous propose de plus qu’un gouvernement du « c’est moi qui décide » ? C’est en ça qu’il est le plus inquiétant. Non seulement il a des idées arriérées (je pensais que l’eugénisme c’était considéré comme de la pure folie depuis longtemps déjà) mais il semble tellement imbu de sa personne que le contredire paraît à chaque fois incroyable à ses oreilles, telle est la base de la pensée du despote.
Dans moins d’une semaine il faut voter, je suis inquiet.

20 mars 2007

A mi-chemin entre nulle part et pas plus

J’ai cette impression douloureuse d’être à mi-chemin. Quand on est à mi-chemin et bientôt trop épuisé pour continuer, comment choisir s’il faut finir la route ou retourner sur ses pas ? Même pas sûr de trouver ce que je veux à la fin… dans quel sens aller ? Le problème quand on est à mi-chemin c’est qu’on se dit qu’il est bien trop bête de faire demi-tour alors qu’on a fait la moitié du chemin, qu’on s’est pris la peine d’aller jusque là. Cependant, je me demande ce que je pourrais bien faire si je continus de marcher et qu’au final cela finisse sur un cul de sac. C’est tellement dur de refaire demi-tour. Où aller, je ne sais pas…

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