On oubli tout
Tant pi
J’ai rien à faire ce soir alors je vais écrire un peu. Oh pas que je sois submergé de travail mais j’ai surtout la fâcheuse tendance à me laisser noyé par le moindre petit taff. Du coup j’ai l’impression de ne pas arrêter alors qu’en réalité je repousse juste l’échéance le plus possible (ce qui pousse ma déchéance au plus possible). Je voudrais écrire plein de trucs comme les grands écrivains. Je suis trop fainéant pour ça. Tant pi. (J’adore ce mot… « fainéant » c’est cool)
Les problèmes des autres m'indiffèrent à un point assez impressionnant. De toute manière eux se contrefoutent pas mal du reste également. Finalement c’est logique que Sarkozy soit passé à cette élection pourrie. Les gens voient tellement que pour leur gueule que ça a tout d’une logique finalement implacable. A se demander comment ça aurait put en être autrement. Tant pi. (mon prof de radio serait fier de moi j’écris des phrases de 3 mots c’est de l’écrire radiophonique comme il l’aime) Bof… bientôt 2 ans ça fait quand même longtemps on s’en rend pas compte ça va vite. Ca va vite les aiguilles d’une montre. Deux années c’est 730 jours ; 17520 heures ; 1051200 minutes ; 63072000 secondes et pas mal d’atomes désintégrés dans les horloges atomiques. Deux années c’est 1460 tours de cadrans pour une aiguille, moitié moins pour la Terre. Dans
Je claque trop de thunes en ce moment c’est pas bien. J’ai eu ma bourse c’est bien. Je la claque en musique c’est mal. J’ai acheté des places de concert c’est cool, et un album aussi. Je suis content c’est bien. Mais bon je ne suis pas assez riche pour me permettre ce genre de conneries toute l’année. Ca va pour le moment. Mais je dois calmer. Ouais, je suis un pauvre dans une école de riche. J’aurais préféré l’inverse quand même. Tant pi. (Tiens je viens de recevoir un mail, pourquoi tous mes potes veulent me vendre du viagra)
Bon aller ! J’ai un livre à lire pour la fac. Enfin, en réalité j’en ai plein mais j’en ai acheté qu’un pour le moment. Demain est un autre jour. Mais il ressemblera peut-être à aujourd’hui quand même. Tant pi.
Une case en moins
Tais-toi qu'on s'entende
Même si mes illusions font barrage à des torrents de goûtes salées
Je sais que j’ai tors pourtant dans les rêves je me laisse aller
Je suis comme un arbre sans sève, mes feuilles tombent toutes desséchées
Si ce monde était un grand bordel, une poubelle je ne serais même pas un de ses déchets
Juste un poisson mort dans la mer que personne n’aura voulu pêcher
Mon âme fane car aucune femme ne veut respirer le parfum de ma sincérité
C’est dans l’infâme que se complaisent les anges du paradis, triste vérité
Les dés sont pipés et ici l’important n’est jamais de participer
On pense toujours approcher du but alors on se dit qu’il serait bête de partir si près
Je fais un cache-cache avec le bonheur j’aime me cacher dans ton dos
Parce que de face la vie me prend à la gorge comme le souffre chaud
Quand je vois tes yeux qui se trempent par la faute d’un autre je craque littéralement
J’avoue je t’ai dans le cœur c’est idiot mais ça m’anime viscéralement
Je comble des feuilles blanches d’encre à la recherche de la formule parfaite
Qui saurait faire battre plus fort ton cœur, se graver dans ta tête
J’ignore les appels de la raison me laisse pourrir de mes rêvasseries
J’occulte le réel me complait dans cet Eden en autarcie
Nourri de mes propres espoirs je ferme les yeux sur tes lèvres qui disent « non »
Continu de croire que dans tes yeux brillera un jour mon nom
Le plus absurde dans cette attitude est l’absence totale de lassitude
Mon cœur titube et je continus de sprinter, tout coup dur s’élude
Je suis buté presque enfant gâté pas envie de gâcher et de tout rater
Juste hébété car en fait je ne fait que masquer la douleur de la réalité
C’est presque pire de le savoir je broie du noir et m’y enfonce encore
Comme un mal inexorable je poursuis cette souffrance qui m’attaque au corps
Alors que faire dans cet océan d’illusions s’y baigner m’apaise tant
Trop souvent peur de m‘y noyer ou bien d’y perdre juste mon temps
Je veux me détacher de cette gangrène qui fait si mal quand elle s’acharne
Juste perdre cette habitude de chaque seconde retomber sous ton charme
Foutez-moi l'après
C'est quand tu dis que tu veux parler à personne que les gens rappliquent.
On se fait tant d'amis dans la douleur ai-je l'air si pathétique ?
Ils friment comme des cons quand leur train-train est jouissif
Jouent les positifs et se mettent à chialler à la premier giffle
Te crachent leur bonheur au visage à la moindre occasion
Se disent amis mais au fond restent sourds à tes cris de crispation
T'ignorent des mois puis du jour au lendemain ressentent la privation
Tant de bons sentiments étouffés bien souvent par la soit disante passion
L'amitié s'éfiloche c'est pas de bol car quand sonne l'épilogue
Souvent seule la moitier s'en sort et l'autre se perd en monologues
Prise de cachets pour dormir, pour sourire, pour vivre
Prise d'alcool pour oublier, pour rigoler, pour tout sauf être ivre
Tu me tues
Je fais des rêves avec le moindre de tes sourires
J'attends l'irréel car dans la vie rien ne sert de courir
J'ai pris l'habitude de t'attendre au fil du temps
Sans jamais supporter l'habitude de ne pas t'avoir
Bien longtemps que je traine le fardeau de te désirer tant
J'ai trop souvent voulu frôler le fil du rasoir
A m'en taillader la peau, mes veines dégoulinent de toi
Si mon palpitant a la fièvre c'est que son amour te laisse froid
Quand tes prunelles croisent mon visu germe un rictus
Bercé de cet espoir ridicule qui nous hante tous
Au départ on cri fort et puis finalement on s'habitue
Les cris se sont tu, et tu, de ton silence, me tues
Je me drogue aux rêves pour planer dans la réalité
Depuis que t'aimer m'a cloué au sol à perpétuité
L'écris soulage mon âme perdue de manière ponctuelle
Mais restent les douleurs, restent les séquelles
Tristesse qui dans ses yeux se dispersent
Tristesse qui dans ses yeux me transperce
3h-4h : Un homme meilleur
Il est très tard, 3h du mat', et j'ai pas encore envie de dormir. Demain je me lève à 9h ça sera peut-être dur, peut-être pas. J'ai réfléchi à la question de savoir pourquoi j'avais ce besoin irrépressible d'écrire. Finalement, j'en suis venu à la conclusion évidente que j'ai simplement le besoin d'écrire pour avoir l'impression d'exister. On essaie à mon avis tous de se poser dans l'histoire. Chacun à notre échelle on veut laisser traces de nous. Sûrement la raison pour laquelle on fait des gosses. Ou bien raison pour laquelle tous les enfants veulent devenir pompier : sauver des gens permet de se câler dans l'histoire, de s'imposer comme être d'importance. Alors j'écris pour me câler dans ma petite histoire à moi, j'ai pour principale activité de penser, alors je fais mon possible pour que cela ne soit pas vain. Je parlais à une copine tout à l'heure et je faisais les réponses avant même les questions, ça m'ennuie. J'avais deviné qu'elle voulait sortir avec un mec avant même qu'elle ne fasse réellement référence à lui. J'aime pas quand c'est facile de deviner. Je plains les psys, ils doivent se sentir mal de comprendre l'esprit des gens. Moi chaque fois que ça m'arrive, je me dis que c'est presque inutile de discuter, si c'est pour obtenir les réponses sans raisons. Cette année scolaire se devait d'être mieux que celle de l'an dernier. L'an dernier était vraiment la pire possible. Si redoubler la terminale m'a été bénéfique en terme de travail, ça a été sur le plan du moral une année des plus merdique... euh chaotique. Toutefois je m'étais promis que cette année serait meilleure. Changement de lieux, changement de personnes, changement d'ambiance, etc... Finalement tout cela s'est terminé en grande partie en changement d'ennuies. Bien sûr le fait que je sois dans une école privée catho pleine d'enfants de riches écervelés n'est pas totalement sans rapport avec la petite insatisfaction ressentie. Cependant, je m'étais bien mis d'accord en début d'année sur le fait que je n'étais "pas là pour me faire des potes". Et en effet, des potes, je m'en suis pas fait des masses. Je me suis fait quelques amies mais peu d'amis. Le peu de mecs traînant avec moi étant finalement assez peu intéressants (et ils n'ont même pas de seins, ça leur fait ça de moins). Malgré tout je me sens quand même assez bien bizarrement dans cette fac. L'avantage à la faculté c'est que personne ne vous calcule, on se sent penard, c'est ce que je voulais. Mais bon, il manque encore ce truc, je ne sais pas vraiment. J'ai eu tendance à me prendre la tête avec des gens qui comptaient pour moi et pour qui je pensais compter. Ca n'a pas été vraiment comme il l'aurait fallu. J'aurais bien aimé que cela se passe mieux, que mon humeur soit meilleure parce que je suis un vrai chieur au fond, et je le sais. Mais les situations de la vie m'énervent, quand ça fonctionne pas correctement je veux tout foutre en l'air. Quand je vois un mur bancal j'ai plutôt envie de taper dessus pour le briser plutôt que de le redresser. Je n'ai jamais été doué pour m'excuser. Je devrais apprendre à dire que je suis désolé de m'être emporté, d'avoir joué au con. Au final je ne m'excuse pas et bien souvent je continue de jouer au con. Je suis peut-être juste un con. J'ai pourtant tout fait pour ne pas en devenir un, enfin, j'aimerais ne jamais en être un. Toujours est-il que bien souvent ces derniers temps j'ai joué au con, je dois bien me l'avouer. J'ai souvent réfléchi à pourquoi j'étais devenu comme ça, souvent aigri que je suis. C'est pas top quand même d'être aigri. Je me sens mal de me sentir mal. Bien souvent j'ai des tas de remors envers moi même de ne pas être comme il faudrait. Je devrais être plus positiviste et sourire un peu. Je me suis souvent senti floué... jusqu'à en créer une sorte de paranoïa. C'est la seule triste excuse que je me suis trouvé pour justifier mes sautes d'humeur. Je devrais me calmer un peu, l'été me reposera peut-être assez les nerfs pour redevenir un mec zen et sympa. Enfin je suis quand même gentil je pense en général. Demain je serais mieux qu'hier. Il faudrait qu'on s'aime autant que demain pour s'aimer assez.
A vote santé
Les vacances commencent. J’ai toujours un peu de remord à laisser ce blog sans vie alors que j’ai plein de choses à dire. Pas que j’estime que ce soit assez important pour être lu, mais que j’ai une fâcheuse tendance à avoir une mémoire pré-Alzheimerienne qui fait que j’oubli tout ce qui me passe par la tête. Au moins une fois les mots posés je me dis que ça aura moins de chance de disparaître. Je suis toujours déçu de laisser s’en aller les idées.
Dans une semaine on va aller voter et ça fait vraiment peur. Les candidats font peur mais certains plus que d’autres. Le petit excité de la droite est bientôt plus extrémiste que l’extrême… je me demande où on va. Est-ce qu’on va bientôt goutter au joies d’un état policier ?
Elle est belle la France, qui s’autoproclame sans cesse avec fierté patrie des droits de l’Homme. Alors que dire quand la personne qui est censé avoir le plus de chance d’être président de cette même France nous parle d’eugénisme, de discrimination positive puis d’immigration choisie (choisie ou élitiste ?). Police partout, justice nulle part ?
Parce qu’il est facile de regarder les autres et de leur jeter la pierre dès qu’on en a l’occasion. Syndrome très français que le sentiment de faire mieux que n’importe qui, le « cocorico » passant par là. Alors on dit que Silvio Berlusconi était un pseudo-dictateur, toujours au contrôle des media. Tout comme on peut le voir en ce moment pour Vladimir Poutine quand les media russes omettent de parler des manifestations contre le gouvernement mais n’oublient pas les manifestations pro-Poutine. La France a l’impression d’être modèle en la matière encore une fois. Alors qu’on sait bien que la principale instance au contrôle des media, c'est-à-dire le C.S.A, voit ses dirigeants installés par la majorité gouvernementale. Placer un agent de régulation plutôt qu’un agent de contrôle, ça rassure grandement, ça met un peu de poudre aux yeux quant aux intentions. Mais le fait est que l’herbe de la liberté médiatique n’est peut-être pas moins verte ailleurs que chez nous.
Toutes ces belles démocraties de notre bonne vieille Europe, berceau de la liberté et de l’égalité n’ont de démocratie que le nom, que le style, que la forme mais pas le fond. Comment voir autre chose que dans ces systèmes ambigus une simple forme de monocratie. Tous ces gouvernements auxquels on s’attaque, les regardant d’un œil inquiet font bien là l’exercice d’un pouvoir monocentré. Et qu’est-ce que l’adepte du kärcher (marque déposée, il doit avoir des parts dans l’entreprise pour lui en avoir fait une telle pub) nous propose de plus qu’un gouvernement du « c’est moi qui décide » ? C’est en ça qu’il est le plus inquiétant. Non seulement il a des idées arriérées (je pensais que l’eugénisme c’était considéré comme de la pure folie depuis longtemps déjà) mais il semble tellement imbu de sa personne que le contredire paraît à chaque fois incroyable à ses oreilles, telle est la base de la pensée du despote.
Dans moins d’une semaine il faut voter, je suis inquiet.
A mi-chemin entre nulle part et pas plus
J’ai cette impression douloureuse d’être à mi-chemin. Quand on est à mi-chemin et bientôt trop épuisé pour continuer, comment choisir s’il faut finir la route ou retourner sur ses pas ? Même pas sûr de trouver ce que je veux à la fin… dans quel sens aller ? Le problème quand on est à mi-chemin c’est qu’on se dit qu’il est bien trop bête de faire demi-tour alors qu’on a fait la moitié du chemin, qu’on s’est pris la peine d’aller jusque là. Cependant, je me demande ce que je pourrais bien faire si je continus de marcher et qu’au final cela finisse sur un cul de sac. C’est tellement dur de refaire demi-tour. Où aller, je ne sais pas…