21 février 2007
Parce que je...
Tous mes hurlements d’espoir se sont évanouis dans la violence de ton seul silence
J’ai laissé la douleur m’envahir car nous n’avions pas les mêmes évidences
En croisant ton regard en l’occurrence j’ai cessé de croire à la coïncidence
Sais-tu le bruit qu’a fait mon cœur et comme en lui depuis l’écho ainsi danse ?
J’ai désiré depuis cette seconde et chacune suivante que l’on soit à deux
Que toi et moi formions un nous que je trouvais tellement mieux
Car j’ai perdu toute trace de joie pour qu’elle illumine tes yeux
Mais j’ai trouvé dans tes sourires toute les raisons de vouloir vivre vieux
La solitude ne s’est pas imposée comme un malaise en soi
Le mal être qui me brûle est l’impression d’être invisible pour toi
Je te soufflerai des phrases qui pourront se passer de mots
Pour que nos âmes aient l’aphasie comme seul et unique cri
Si l’amour reste douleur je ne souffrirais que de l’absence de ses maux
Parce que je t’aime et qu’en ta bouche ce terme s’est vu proscrit
Tu sais la vie est une épreuve qui contient des tristesses essentielles
J’ai dû faire face à l’ignorance voulant créer la flamme sans étincelle
J’ai tant voulu créer l’envie que désormais je me sens laid sans elle
C’est toi qui embellis mes paysages de chaque couleur de l’arc en ciel
Pris d’ivresse mon palpitant résonne en continu jusqu’à mes tempes
Sur mon visage se noient toutes les espérances que mes larmes trempent
Si la passion se nourrit de bises frôler tes lèvres est une vraie tempête
Si tu as perdu tes illusions viens dans mes rêves que je t’en prête
L’éternité ne me suffirait pas pour te souffler tout ce que je ressens
Chaque seconde de toi berce ma joie tellement ton charme est indécent
Lorsque ton regard croise le mien c’est tout mon être qui se méprend
Il croit te désirer mais c’est pour tous les mots d’amour qu’il s’éprend
Les étoiles filent parfois et font couler quelques larmes de désarroi
Parce que je t’aime et que te garder en mon cœur n’est plus un choix
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