Le monde est mort alors pourquoi suis-je encore ici ?

Il faut trop que le temps s’arrête un peu pour que j’ai le temps de dire tout ce qui ne va pas dans ce foutu monde. Ca tourne trop vite dans ma tête on se croirait dans un manège est-ce que c’est la raison pour laquelle j’ai la nausée à longueur de journée ? Où alors peut-être est-ce que ce sont les gens que je croise qui me donnent envie de vomir… Ils m’ont trop soûlé alors j’ai envie de dégobiller sur leurs chaussures pour qu’ils comprennent que je suis gavé. Je ne sais même pas ce que je raconte, je laisse aller mes doigts sur les touches en espérant que je fasse des mots mais la cohérence est plus dure à obtenir.
Il faut cesser d’attendre du bien des autres parce qu’ils sont décevants alors qu’ils cessent d’attendre du bien de moi car je veux être comme tout le monde : égoïste, hypocrite et mythomane. Les expériences de la vie m’ont appris qu’il ne faut rien attendre de personne, pas même de soi. J’aurais du noter ça dans ma copie loupée de philosophie.
Rien ne change, tout se répète, les mauvais et les bons moments se ressemblent. La seule différence c’est que les mauvais moments peuvent se répéter sans jamais qu’on trouve ça lassant, juste chiant. Quand les bons moments se répètent on appelle ça de la routine et on finit par se faire chier, si bien qu’on se replonge dans des mauvais moments. C’est étrange de se rendre compte que les gens se complaisent bien plus dans les mauvais moments. En tout cas il semble que ce soit le cas. Alors je devrais sûrement être pleinement satisfait puisqu’il n’y a que des mauvais moments à passer ces derniers temps.
Commençons la complainte du légume désabusé.
Je pense que je suis en train de m’attacher à une fille et plus le temps passe plus j’ai l’impression qu’elle se fout complètement de moi. Et pourtant je peux pas m’en empêcher, plus ça va plus je m’attache, plus je m’attache et moins ça va. Je dois être devenu parano à force mais j’ai bien l’impression qu’à chaque fois ça fini par capoter. Quand je veux juste la voir une journée ça se transforme à chaque fois en parcours du combattant. Soit c’est décalé soit on se voit en speed parce que finalement elle a mieux à faire autre part. J’ai l’impression de brasser de l’air, je brasse pour rien, je brasse et ça m’épuise les bras. Je suis un gringalet j’ai pas le courage de brasser longtemps je crois. Il vaudrait mieux laisser tomber mais je ne peux même pas, le cœur a ses raisons que la raison ignore. Résultat j’ignore pourquoi je ne peux pas l’ignorer. Toujours est-il que je continue d’espérer comme un idiot n’ayant pas encore compris que le bonheur ne veut pas de moi. Ce n’est pas très grave je continuerais de prendre mes rêves pour des réalités et ma réalité pour un cauchemar. Plus tard je consommerais beaucoup de drogue parce que l’amour n’est rien de plus qu’une drogue. Un paradis artificiel qui fini en bad-trip. Pourtant on remet toujours le nez dedans par accoutumance, parce que les rêves sont beaux, on voudrait continuer d’y croire.
Les blogs sont une manière de se lâcher, il paraîtrait que ça fait du bien de pouvoir révéler ses problèmes au monde entier. Même ça ça ne fait que me décevoir. Je m’en fout je continue d’écrire parce que ça passe le temps et que ça m’occupera l’esprit pendant quelques minutes.
Je sais même pas si ce que j’écris se suit, mais de toute manière j’aurais perdu la plupart de mes lecteurs en route. Ne partez pas j’ai encore plein de choses à dire.
Finalement non, alors vous pouvez y aller. Merci pour rien.